LA VIE AU CAMPING
Vivre en mini-maison sur roues au Québec n’est pas encore optimal.
Les options restent limitées comparativement à d’autres provinces comme la Colombie-Britannique, voire même l’Ontario.
L’option la plus accessible demeure les terrains de camping. Toutefois, chacun possède sa propre réglementation, qui s’ajoute en parallèle aux règles d’urbanisme de la municipalité.
Un bon magasinage est donc nécessaire, mais il est tout à fait possible de trouver éventuellement un emplacement où s’installer.
Je suis présentement stationnée au Camping Choisy. On y compte plus de 60 personnes vivant à l’année dans des roulottes. Le nouveau propriétaire convertit graduellement ses terrains saisonniers en terrains annuels. D’ici quelques années, cette tendance devrait se généraliser dans les campings, puisqu’elle offre une meilleure rentabilité à long terme. Cependant, la transition peut être coûteuse à court terme, car chaque terrain doit être adapté avec un réseau d’eau et d’égouts capable de résister au gel.
Pour ma part, afin de rendre ma mini-maison sur roues habitable l’hiver, je dois ajouter des panneaux isolants sous le plancher et créer un boîtier isolant pour mon entrée d’eau.
À titre d’exemple, une autre mini-maison sur roues installée sur un terrain possède son entrée d’eau directement sous le plancher. Ainsi, elle n’a pas besoin d’un boîtier isolant extérieur pour protéger l’entrée d’eau durant l’hiver. Dans son cas, le dessous du plancher est entièrement fermé et chauffé à environ 10 °C, ce qui permet de garder le plancher, l’entrée et la sortie d’eau à l’abri du gel.
Il n’existe donc pas une seule méthode, mais bien plusieurs façons de procéder, selon la conception et les particularités de chaque mini-maison sur roues.