Bien différencier les types de mini-maisons : mobiles ou fixes?
Il est essentiel de bien distinguer les deux grandes catégories de mini-maisons : les mini-maisons fixes (construites sur fondations) et les mini-maisons mobiles (sur roues). Cette distinction est primordiale, car les réglementations municipales et provinciales varient considérablement selon le type de construction.
Mini-maisons fixes
Les mini-maisons fixes, bâties sur des fondations permanentes et isolées comme les maisons traditionnelles, sont de plus en plus acceptées dans plusieurs municipalités du Québec. Une loi provinciale a d’ailleurs été adoptée pour faciliter leur intégration dans les milieux urbains et ruraux. Toutefois, chaque municipalité applique cette loi à son propre rythme, ce qui peut entraîner des délais et des démarches administratives plus ou moins complexes.
En tant qu’ancienne inspectrice en urbanisme pendant près de quatre ans, je peux confirmer que les démarches peuvent être longues et parfois ardues, mais elles ne sont pas impossibles. Les municipalités sont de plus en plus sollicitées pour offrir des options d’habitation abordables, et je suis convaincue qu’elles font de leur mieux avec les ressources limitées dont elles disposent.
Mini-maisons mobiles
Les mini-maisons sur roues, quant à elles, posent davantage de défis réglementaires. Leur intégration dans des quartiers résidentiels existants est très peu probable à court terme. Pour qu’elles soient autorisées, il faudrait envisager la création de nouveaux développements adaptés ou l’utilisation de terrains de camping permanents (4 saisons). Ces habitations nécessitent des infrastructures spécifiques, notamment en matière de gestion des eaux usées et de raccordement aux services municipaux.
Dans un monde idéal, les villes pourraient adapter leurs règlements pour permettre, par exemple, l’installation de fosses septiques sur les terrains concernés. Cependant, la gestion administrative de telles modifications, propriété par propriété, est complexe et peu réaliste, surtout dans un contexte où les services d’urbanisme sont souvent en sous-effectif.
Pourquoi les municipalités sont-elles réticentes?
Plusieurs facteurs expliquent cette réticence :
Modifications réglementaires importantes : L’intégration des mini-maisons, surtout mobiles, nécessite des ajustements aux règlements de zonage, d’urbanisme et de construction.
Impact sur la valeur foncière : Les municipalités calculent la valeur taxable des propriétés en fonction de critères comme la superficie, le type de construction et l’état du bâtiment. Une mini-maison mobile, par sa nature temporaire et déplaçable, représente un défi pour l’évaluation foncière.
Uniformité des quartiers : L’ajout de mini-maisons dans des quartiers existants peut créer une hétérogénéité architecturale qui ne cadre pas avec les normes établies. Cela nécessite souvent une dérogation mineure approuvée par le conseil municipal, ce qui implique des délais, des frais et une documentation rigoureuse.
Il est important de noter que les quartiers de mini-maisons existants sont généralement composés de constructions fixes sur fondations, ce qui facilite leur acceptation et leur taxation.
À ma connaissance, les seuls endroits actuellement légaux pour installer des mini-maisons mobiles sont certains terrains de camping 4 saisons, et encore, cela dépend des règlements municipaux en vigueur. Certains campings imposent des restrictions ou exigent des certifications spécifiques pour autoriser l’installation de mini-maisons sur roues.
J’espère que ce texte aidera à mieux comprendre les enjeux liés aux différents types de mini-maisons au Québec.
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Comment immatriculer une mini-maison sur roues au Québec ?
1. Statut légal : mini-maison sur roues = véhicule récréatif (VR) ?
Au Québec, une mini-maison sur roues est généralement considérée comme un véhicule récréatif (VR) ou une remorque artisanale, selon sa conception.
Lors de la construction de ma mini-maison, des agents routiers à la station de pesée l’ont classée comme une remorque artisanale. À la SAAQ, elle a été immatriculée comme remorque, en utilisant le numéro de série de la remorque achetée. [saaq.gouv.qc.ca]
À noter : Si vous construisez votre propre remorque, elle devra être inspectée et approuvée par un professionnel certifié avant de pouvoir être immatriculée.
2. Immatriculation auprès de la SAAQ
La mini-maison doit être immatriculée comme remorque ou VR, selon sa configuration.
Étapes :
Présenter le numéro de série de la remorque ou la certification VR (ex. : RVIA ou NOAH).
Fournir les documents de conformité ou d’inspection.
Payer les frais d’immatriculation (environ 75 $, paiement unique, valide à vie).
👉 SAAQ – Immatriculer une habitation motorisée [saaq.gouv.qc.ca]
3. Assurance
Au départ, j’assurais ma mini-maison comme une remorque avec des biens à l’intérieur. Plus tard, lorsque j’y habitais à temps plein, elle a été assurée comme une roulotte, car elle répondait aux critères d’un VR selon l’assureur, même si ce n’était pas une roulotte traditionnelle.
4. Normes et certification
Il n’existe pas de certification obligatoire pour construire une mini-maison sur roues au Québec. C’est une zone grise.
Cependant, une certification RVIA ou NOAH peut faciliter :
L’immatriculation à la SAAQ.
L’assurance.
Le financement.
Parfois, mieux vaut investir dans une certification pour avoir la paix d’esprit.
5. Transport et dimensions
Dimensions maximales sans permis spécial :
Hauteur : 13'6" (≈ 4,11 m)
Largeur : 8'6" (≈ 2,59 m)
Longueur : 41' (≈ 12,5 m)
Si votre mini-maison dépasse ces limites, un permis de transport spécial est requis.
6. Permis de conduire
Un permis de classe 5 (véhicule de promenade) est suffisant pour conduire la majorité des VR.
Si le véhicule est très lourd (PNBV ≥ 4 500 kg) et utilisé à des fins commerciales, une inscription à la Commission des transports du Québec (CTQ) peut être nécessaire.
7. Sécurité et inspection avant la route
Avant de prendre la route :
Vérifiez feux, phares, pneus, rétroviseurs.
Assurez-vous que le chargement est bien arrimé.
Le dispositif d’attelage doit être conforme.
Les chaînes ou câbles de sûreté sont obligatoires si la remorque n’a pas de frein indépendant.
Si le véhicule fait plus de 2 m de large, il doit être équipé de matériel de secours (triangles réflecteurs, fusées éclairantes).
Une aire de vérification des freins est obligatoire si le poids total dépasse 3 000 kg.
Conseils pratiques
Pour des réponses précises :
Contactez la SAAQ ou le service routier.
Prenez des notes et notez les noms des personnes consultées.
Si vous recevez des réponses différentes, posez des questions supplémentaires pour clarifier.
Ce processus peut prendre du temps, mais avec la popularité croissante des mini-maisons, l’information est plus accessible qu’il y a quelques années.
Veuillez noter que ces informations sont sujettes à changement. Je ne peux garantir leur exactitude à 100 %. Il est donc recommandé de valider les renseignements auprès des sources officielles.
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Comment c’est dormir dans une mezzanine basse?
Dans ma mini-maison, la mezzanine basse, conçue habituellement pour du rangement, est en fait utilisée comme chambre. C’est chaleureux, mais clairement pas pour tout le monde.
Quelle est la hauteur?
Le centre de ma mezzanine fait environ 46 pouces de haut, soit moins de 4 pieds. On ne peut pas se tenir debout, et il faut bouger avec précaution. Avec le temps, on s’y habitue. C’est une routine. On me demande souvent si j’ai peur de tomber, mais non. Je suis naturellement prudente et je bouge peu en dormant, donc je n’ai jamais fini la tête en bas!
Est-ce adapté à tout le monde?
Pas vraiment. Je mesure 5’3” et même moi, je trouve ça parfois difficile à naviguer. Si vous mesurez plus de 6 pieds ou avez des problèmes de mobilité ou d’équilibre, monter une échelle chaque jour peut être compliqué. Dans ce cas, je recommande fortement d’investir dans un petit escalier avec une rampe pour plus de sécurité. C’est un coût supplémentaire, mais ça vaut le coup.
Peut-on gagner de la hauteur dans la mezzanine?
Oui, mais il faut faire des compromis. Une option est de réduire la hauteur du plafond de l’espace en dessous. Dans mon cas, c’est la salle de bain et la cuisine. Mais attention à ne pas rendre votre espace principal trop bas.
Dans mon design, la douche est surélevée pour garder la plomberie à l’intérieur et éviter le gel en hiver. Si votre mini-maison est stationnaire, bien isolée et chauffée sous la remorque, vous pourriez garder la douche au niveau du sol. Cela permettrait de baisser le plancher de la mezzanine d’environ un pied, ce qui fait une vraie différence. Mais comme ma mini-maison était prévue pour être sur la route régulièrement, ce n’était pas une option pour moi.
Dormir dans la mezzanine
Je dors au centre de la pente du toit. Je ne me cogne pas souvent, mais ça m’est déjà arrivé en bougeant trop pendant la nuit. Si vous envisagez une configuration similaire, je recommande d’étendre le plancher jusqu’aux fenêtres. Vous pourrez ainsi utiliser les zones basses en triangle pour le rangement des vêtements et éviter de vous cogner les bras dans les coins.
Confort et climat
Pour moi, c’est confortable. Grâce à ma thermopompe murale (chauffage et climatisation), la température reste agréable. Sans système de contrôle climatique, l’espace peut facilement devenir trop chaud ou trop froid, surtout dans un endroit aussi petit.
Changerais-je quelque chose?
Oui, sans hésiter. Si j’avais su que j’y vivrais à long terme, j’aurais investi dans un escalier le long d’un mur. Je me suis habituée à déplacer mon échelle, mais ça peut vite devenir irritant, et ce n’est pas idéal pour tout le monde.
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Construire sa mini-maison avant même d’avoir un terrain : est-ce l’idéal ?
À la suite de plusieurs échanges avec des personnes intéressées par l’autoconstruction, il m’apparaît essentiel de rappeler l’importance de s’informer auprès de votre municipalité avant d’entamer l’achat ou la construction d’une mini-maison, qu’elle soit sur roues ou fixe.
Questions fréquemment posées
Question 1
Je cherche une compagnie pour construire une mini-maison, mais je ne sais pas vers qui me tourner. J’aimerais une maison fixe ou sur pieux, idéalement au bord d’un lac.
Réponse 1
Avant même de magasiner votre mini-maison, la première étape consiste à trouver votre terrain. Sans cela, il est impossible de déterminer les dimensions et les caractéristiques que doit avoir votre bâtiment pour respecter la réglementation municipale (zonage, marges, superficie maximale, etc.).
Une fois le terrain trouvé, vous pourrez mieux cibler les compagnies qui offrent des modèles compatibles avec vos contraintes. Certaines entreprises peuvent aussi vous orienter vers des projets de développement ou des terrains disponibles.
À retenir : c’est toujours la municipalité qui aura le dernier mot sur la faisabilité de votre projet.
Question 2
Est-ce que mon terrain doit déjà avoir une entrée d’eau et de l’électricité ?
Réponse 2
En général, pour construire sur un terrain, il faut obtenir un permis de construction. Avant l’achat, il est crucial de vérifier si le terrain est desservi par les services municipaux (aqueduc, égouts, électricité) ou si vous devrez installer un puits, un champ d’épuration ou un système autonome.
Certaines municipalités exigent aussi que le terrain soit raccordé à Hydro-Québec. Sans ces services, la construction peut être refusée ou entraîner des coûts supplémentaires importants.
Attention aux frais cachés : certains promoteurs vendent des terrains sans mentionner les frais de raccordement aux services municipaux récemment installés. Ces frais peuvent atteindre 60 000 $ ou plus, selon la superficie du terrain.
Question 3
Puis-je construire une mini-maison sur roues sur mon terrain ?
Réponse 3
Cela dépend entièrement du zonage et des règlements municipaux. À ma connaissance, très peu de villes autorisent les mini-maisons sur roues comme résidence principale. Elles sont souvent considérées comme des véhicules récréatifs ou des constructions temporaires.
Il est donc essentiel de vérifier :
Si le zonage permet les résidences de petite taille ou mobiles.
Si des fondations permanentes sont exigées.
Si la mini-maison sur roues peut être raccordée aux services.
Question 4
Est-ce que je peux vivre à l’année dans une mini-maison ?
Réponse 4
Oui, mais seulement si la municipalité le permet. Certaines villes imposent des normes minimales de superficie, d’isolation, de hauteur sous plafond, etc., pour les habitations permanentes. Il faut aussi que la mini-maison respecte le Code du bâtiment du Québec.
Conclusion
Avant d’acheter un terrain ou de commencer la construction, je vous recommande fortement de faire vos vérifications auprès du département d’urbanisme de la municipalité concernée. Ces informations sont gratuites, mais nécessitent un peu de temps et de recherche.
🔍 Pour commencer, vous pouvez faire une recherche Google comme :
Nom de la Ville + urbanisme + information
Cela vous mènera généralement au site officiel de la Ville, où vous trouverez les coordonnées du service d’urbanisme.
Et vous ?
💬 Vous avez des questions supplémentaires ?
N’hésitez pas à les poser en commentaire ou à m’écrire directement. Je ferai de mon mieux pour vous répondre !
🙏 J’espère que ces informations vous guideront dans vos recherches.
Merci pour votre intérêt, et n’hésitez pas à partager cet article pour aider d’autres passionnés d’autoconstruction !
Vivre en mini-maison sur roues : est-ce vraiment avantageux au Québec ?
Cela dépend de vos objectifs de vie, de vos valeurs, et surtout de vos finances.
Un investissement plus élevé qu’on pense
Vivre en mini-maison sur roues peut sembler économique à première vue, mais en réalité, cela demande un investissement initial important.
Contrairement à une maison traditionnelle, vous ne pouvez pas obtenir un prêt hypothécaire classique. Il faut souvent recourir à un prêt personnel ou à une marge de crédit, avec des taux d’intérêt élevés, similaires à ceux d’un véhicule.
Le coût d’un terrain de camping
Au Québec, les mini-maisons sur roues doivent être installées sur des terrains de camping ou des terrains privés (ce que j’ai rarement vu de légal au Québec jusqu’à présent).
Le coût mensuel d’un terrain de camping varie généralement entre 600 $ et 800 $, parfois plus selon les services inclus (électricité, internet, eau, etc.).
Les campings ne peuvent pas légalement autoriser des fondations fixes. Les habitations doivent rester mobiles (sur roues ou blocs de béton).
Certains campings acceptent les maisons mobiles déjà construites, mais refusent souvent les projets d’autoconstruction.
Le prix d’une mini-maison sur roues : à quoi s’attendre ?
Si vous envisagez d’acheter une mini-maison préfabriquée mobile, ne vous attendez pas à quelque chose en bas de 100 000 $.
Les modèles les plus compacts peuvent facilement atteindre 180 000 $, et ce, sans fondation, pour un petit 3 ½ ultra optimisé.
Si vous optez pour une mini-maison sur roues d’environ 24 pieds de long, le prix peut facilement dépasser 120 000 $, selon les matériaux, les équipements inclus et le niveau de finition.
Et si votre budget est plus limité ?
Si votre budget est inférieur à ces montants, l’option la plus réaliste sera probablement l’autoconstruction.
Cependant, cela comporte plusieurs risques :
La qualité de construction peut varier selon vos compétences et les ressources disponibles.
Il n’y a généralement aucune garantie à long terme.
Les mini-maisons mobiles ne prennent pas de valeur avec le temps, contrairement aux maisons conventionnelles. Elles peuvent même se détériorer plus rapidement, surtout si elles ne respectent pas les normes du Code du bâtiment.
L’option de l’usagé : une alternative intéressante
Il est aussi possible d’acheter une mini-maison usagée. Personnellement, je crois que cette option peut être la meilleure, à condition de trouver une unité bien construite, avec des matériaux durables et une bonne isolation.
Le coût mensuel à prévoir
Si vous souhaitez vivre en mini-maison sur roues ou mobile sur un terrain de camping, il est important de prévoir deux postes de dépenses principaux :
Le paiement mensuel de votre mini-maison (prêt ou financement)
Le coût de location du terrain de camping
En combinant ces deux éléments, le coût mensuel peut facilement dépasser 1 200 $, surtout si le terrain n’inclut pas des services comme l’électricité et l’internet.
Une difficulté constante : trouver un terrain pour sa mini-maison
L’un des plus grands défis lorsqu’on souhaite vivre en mini-maison sur roues, c’est de trouver un terrain adapté, et idéalement situé dans son secteur. Ce n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire.
Magasiner un terrain : une étape incontournable
Il faut souvent magasiner activement, contacter plusieurs campings ou propriétaires de terrains privés, et parfois même envisager de changer de ville pour trouver un endroit qui accepte les mini-maisons sur roues.
Au Québec, trouver un terrain pour une mini-maison : un vrai défi
Au Québec, les terrains disponibles pour accueillir une mini-maison sur roues sont limités, et les options légales sont souvent restreintes.
Les campings représentent généralement la seule option légale pour installer une mini-maison sur roues. Toutefois, ils sont soumis à des règlements saisonniers et ne permettent pas une occupation permanente dans la majorité des cas.
Les règlements de zonage municipaux varient énormément d’une ville à l’autre. Certaines municipalités interdisent complètement les mini-maisons, tandis que d’autres les tolèrent sous certaines conditions, notamment en ce qui concerne la superficie minimale, les services municipaux disponibles et le type de fondation.
Les terrains résidentiels standards n’autorisent généralement pas les habitations non permanentes, comme les mini-maisons sur roues. C’est particulièrement vrai dans des régions comme la Montérégie, où les règlements sont encore très stricts à ce sujet.
Des règlements municipaux complexes
Au Québec, chaque municipalité applique ses propres règlements de zonage, ce qui rend la planification d’un projet de mini-maison particulièrement complexe.
Certaines villes sont plus ouvertes aux mini-maisons sur fondations (fixes).
D’autres municipalités, en revanche, ne sont pas encore prêtes à accueillir ce type d’habitation. Les changements réglementaires demandent du temps, des ressources et une volonté politique. Malheureusement, ces ajustements ne se font pas du jour au lendemain.
Les campings sont souvent la seule option légale pour installer une mini-maison sur roues.
Cependant, ils fonctionnent généralement par saison, ce qui limite la possibilité d’y vivre à l’année.
Il faut aussi prévoir :
Des frais supplémentaires pour l’électricité, l’internet, et parfois l’eau.
Des règlements internes propres à chaque camping, qui peuvent varier considérablement.
Même si certains campings tolèrent l’installation de mini-maisons sur roues à l’année, il est important de comprendre que ce type d’occupation n’est pas reconnu comme résidentielle permanente selon les normes municipales.
Il arrive que l’on joue avec les mots pour contourner les règlements, mais cela peut devenir risqué à long terme, notamment en cas de contrôle municipal ou de litige juridique.
Assurez-vous que votre camping est en règle avec les lois et règlements municipaux en vigueur. Cela vous évitera des complications, des amendes ou même une obligation de déplacer votre habitation.
Autoconstruction : un défi à ne pas sous-estimer
L’autoconstruction demande :
Du temps
Des ressources
Un budget pour les imprévus
Si vous n’avez pas d’expérience ou d’aide spécialisée, le projet peut devenir complexe et coûteux. Il ne faut pas être pressé : les délais et les dépenses augmentent toujours.
Mon expérience personnelle
Pour ma part, ce projet m’a coûté toutes mes économies… et même plus.
Avant de vous lancer, posez-vous les bonnes questions :
-Êtes-vous prêt à sacrifier vos épargnes temporairement pour atteindre cet objectif ?
-Est-ce réaliste de vous investir dans un tel projet sans les finances ou les ressources adéquates ?
Vivre en mini-maison sur roues peut être une belle aventure, mais ce n’est pas une solution miracle.
Il faut être :
bien informé sur les règlements et les options disponibles,
financièrement prêt à faire face aux imprévus,
et patient, car ce mode de vie demande une planification rigoureuse et une bonne dose de résilience.
Ce style de vie peut offrir liberté, simplicité et autonomie, mais il exige aussi des compromis et une grande capacité d’adaptation.
Suivez mon projet !
Je vous invite à suivre ma page et mon site web pour découvrir les coulisses de mon projet, mes conseils, mes erreurs, et mes réussites.
J’ai bien hâte de compléter et de vous présenter mon livre sur l’autoconstruction de ma propre mini-maison.
Malgré les difficultés, rien n’est impossible quand on est bien préparé et motivé !
Merci pour votre intérêt et à très bientôt ! 💛
Vous souhaitez acheter une coquille de mini-maison sur roues construite par un particulier?
Attention! Plusieurs précautions sont à prendre avant de faire ce type d’achat.
Lors d’une visite pour proposer une suggestion d’aménagement intérieur en vue de préparer le filage électrique d’une coquille achetée d’un particulier, j’ai constaté que la structure du loft n’était pas adéquate. Par souci du détail et pour éviter des complications, j’ai informé le nouveau propriétaire avant qu’il poursuive ses travaux. Il souhaitait louer sa mini-maison, ce qui rendait les enjeux encore plus importants. Cette expérience m’a poussée à écrire cet article.
Voici les éléments essentiels à valider avant d’acheter une coquille de mini-maison d’un particulier qui n’a pas nécessairement l’expertise en construction sur remorque (comme moi!).
1. La remorque utilisée
Est-elle adaptée au poids de la mini-maison? Vérifiez l’étiquette et demandez la provenance : est-elle neuve, usagée, galvanisée?
La remorque est la fondation de votre maison sur roues. Elle doit être sécuritaire pour la route.
⚠️ Je vois trop souvent des gens utiliser des châssis de roulottes usagées. Mauvaise pratique! Ces châssis sont conçus pour des structures légères. Une mini-maison en bois pèse souvent plus du double.
Remorque artisanale? Assurez-vous d’avoir la documentation nécessaire pour l’immatriculer. Si elle n’est pas certifiée, des inspections mécaniques supplémentaires seront requises. Vérifiez les exigences auprès de votre succursale provinciale avant l’achat.
Poids total? Si votre remorque/mini-maison dépasse 4500 kg, des arrêts aux stations de pesée et des permis spéciaux peuvent être requis. À valider selon votre province.
Éclairage et signalisation? La remorque doit être conforme aux normes routières. Consultez le guide de la réglementation québécoise (lien à insérer).
Dimensions maximales autorisées sans permis spécial :
Hauteur : 13'-6''
Largeur : 8'-6''
Longueur : variable selon le poids. Au-delà de 4500 kg, la manœuvrabilité devient difficile et des permis spéciaux sont souvent nécessaires.
2. La structure du bâtiment
Est-elle adéquate? La configuration choisie doit permettre une structure capable de supporter les matériaux, la neige, les occupants, etc.
Exemple : Un plancher de loft en 2x4 sur 8 pieds sans support intermédiaire n’est pas suffisant. Il risque de fléchir, voire de briser, selon le revêtement utilisé. Même si le revêtement est solide, une courbe peut se former, nuisant à la circulation en dessous et causant des dommages.
Toiture : Pour une toiture monopente avec faible inclinaison, je recommande des 2x6 aux 16'' c/c. Pour une toiture à deux pentes, des 2x4 aux 24'' c/c peuvent suffire, mais je préfère les 16'' c/c pour une meilleure solidité et facilité d’installation.
Test simple : Marchez sur la toiture. Si vous sentez du mouvement sous votre poids, ce n’est probablement pas suffisant.
3. Les ancrages
Le bâtiment est-il bien fixé à la remorque? Il doit y avoir une continuité d’ancrage du plancher jusqu’au toit. Une mini-maison sur la route subit beaucoup de vibrations. Imaginez une randonnée à cheval au galop : si vous n’êtes pas bien attaché, vous tombez!
4. Le revêtement extérieur
Est-il bien fixé? Cloué ou vissé? Cela fait une grande différence.
Toiture : Bardeaux d’asphalte ou tôle? Assurez-vous que rien ne puisse se détacher et devenir un danger sur la route.
En résumé
Prenez le temps de bien vérifier avant d’acheter d’un particulier. Ce type de vente ne vient pas avec les garanties offertes par un constructeur certifié. Tout le monde veut économiser, mais à quel prix?
Parfois, il vaut mieux payer un peu plus pour avoir la tranquillité d’esprit. Sinon, soyez prêt à faire des réparations avant même de commencer l’aménagement intérieur.
Ma Mini : Une nouvelle aventure commence au Camping Choisy
Tu rêves de vivre l’expérience d’une micromaison sur roues ?
Bonne nouvelle : Ma Mini, ma mini-maison construite avec passion, sera bientôt disponible en location au Camping Choisy !
Un tournant inattendu
Ces dernières semaines ont été riches en émotions et en décisions importantes. J’ai choisi de me rapprocher de ma sœur et de sa famille, ce qui m’a amenée à vendre Ma Mini, mon petit chef-d’œuvre d’autoconstruction. Mais ce changement ouvre la porte à une toute nouvelle aventure : permettre à d’autres de vivre l’expérience unique de la vie en mini-maison.
Une expérience immersive à découvrir
Louer une mini-maison, c’est bien plus qu’un simple séjour. C’est une immersion dans un mode de vie minimaliste, autonome et réfléchi. C’est l’occasion parfaite de tester ce style de vie avant de s’y engager pleinement.
À l’intérieur de Ma Mini, vous trouverez une copie de mon livre sur l’autoconstruction, pour vous inspirer et vous guider dans votre propre projet. Ce livre est le fruit de mon expérience, de mes apprentissages et de mes défis, et je suis heureuse de le partager avec vous dans ce cadre intime.
Ce qu’il faut savoir avant de réserver
Ma Mini est une micro-maison, conçue pour vivre avec l’essentiel.
Pour ma part : Pas de télévision, seulement un espace de travail et de réflexion.
Le Camping Choisy propose également des chalets rustiques, des coolbox (style conteneur) et bientôt d’autres mini-maisons en location.
Des terrains en location annuelle sont en développement pour ceux qui souhaitent s’installer avec leur propre mini-maison. Le paiement se fait en deux versements de six mois.
En savoir plus
Pour plus d’informations sur les hébergements et les projets du camping :
🔗 www.campingchoisy.com
📱 Suivez leur page Facebook : Camping Choisy
Je vous tiendrai informés dès que Ma Mini sera prête à accueillir ses premiers visiteurs.
Et qui sait… peut-être que ce séjour sera le début d’une grande aventure pour vous aussi. 🌱
📬 N’oubliez pas de vous abonner à mon infolettre pour ne pas manquer la mise en vente de mon livre et l’ouverture officielle de la location de Ma Mini !
TINY STUDIO - COMMENT CHOISIR ET CONSTRUIRE SA PROPRE MINI-MAISON
Tout commence par une idée.
BIENTÔT DISPONIBLE
Je suis heureuse de vous présenter mon livre sur l’autoconstruction de ma mini-maison sur roues, illustré de nombreuses photos à chaque étape du projet. Réalisé à temps partiel sur plusieurs années, ce projet s’est enfin achevé en 2025. Je travaille d’arrache-pied pour publier ce livre dans les plus brefs délais, afin d’aider des centaines de personnes à réaliser leur petit chez-soi à un prix plus abordable.
INTRODUCTION
Construire une mini-maison est une aventure à la fois excitante et complexe — une aventure qui demande une planification minutieuse, des recherches approfondies et une exécution réfléchie. Que vous rêviez d’un style de vie plus simple, que vous recherchiez la liberté financière ou que vous désiriez la mobilité, créer une maison sur roues est à la fois gratifiant et stimulant.
Ce livre est un guide pratique, étape par étape, conçu pour vous aider à naviguer dans les aspects concrets de la construction d’une mini-maison — de la construction aux considérations légales, en passant par les ajustements de style de vie liés à la vie en petit espace. Que vous soyez un passionné de bricolage ou que vous prévoyiez d’engager des professionnels, ce guide vous fournira les connaissances, outils et ressources nécessaires pour avancer avec confiance.
POUR QUI EST CE LIVRE
Ce livre s’adresse à ceux qui sont sérieux au sujet de la construction de leur propre mini-maison — pas seulement à ceux qui en rêvent, mais à ceux qui sont prêts à passer à l’action. Si vous le lisez, il y a de fortes chances que vous ayez déjà exploré le mouvement des mini-maisons et que vous soyez impatient(e) de transformer votre vision en réalité.
Je ne passerai pas trop de temps sur des sujets tels que le minimalisme, la présentation des outils ou les concepts généraux de design — d’excellents livres existent déjà à ce sujet. Je me concentre plutôt sur mes expériences réelles, les défis que j’ai rencontrés et les stratégies de résolution de problèmes tirées directement de ma propre construction, ainsi que sur les leçons clés et les ressources pour vous guider tout au long du processus.
RESTEZ À L'AFFÛT
Je vous invite à vous abonner à l’infolettre de ce site. Des mises à jour sur la mise en vente officielle seront partagées dans les prochaines semaines. De plus, une page de questions/réponses et de commentaires spécifiquement pour ce livre sera créée afin de maximiser son utilité et sa compréhension pour ceux qui se le procureront. Bien évidemment, ceci est une première version et je vais faire de mon mieux pour que la deuxième version soit encore plus complète et détaillée, intégrant tous les commentaires partagés.
AU PLAISIR DE VOUS RENCONTRER DANS LE FUTUR FORUM D’AUTOCONSTRUCTION D’UNE MINI-MAISON SUR ROUES !
-KV
La vie au camping
Tout commence par une idée.
Vivre en mini-maison sur roues au Québec n’est pas encore optimal.
Les options restent limitées comparativement à d’autres provinces comme la Colombie-Britannique, voire même l’Ontario.
L’option la plus accessible demeure les terrains de camping. Toutefois, chacun possède sa propre réglementation, qui s’ajoute en parallèle aux règles d’urbanisme de la municipalité.
Un bon magasinage est donc nécessaire, mais il est tout à fait possible de trouver éventuellement un emplacement où s’installer.
Je suis présentement stationnée au Camping Choisy. On y compte plus de 60 personnes vivant à l’année dans des roulottes. Le nouveau propriétaire convertit graduellement ses terrains saisonniers en terrains annuels. D’ici quelques années, cette tendance devrait se généraliser dans les campings, puisqu’elle offre une meilleure rentabilité à long terme. Cependant, la transition peut être coûteuse à court terme, car chaque terrain doit être adapté avec un réseau d’eau et d’égouts capable de résister au gel.
Pour ma part, afin de rendre ma mini-maison sur roues habitable l’hiver, je dois ajouter des panneaux isolants sous le plancher et créer un boîtier isolant pour mon entrée d’eau.
À titre d’exemple, une autre mini-maison sur roues installée sur un terrain possède son entrée d’eau directement sous le plancher. Ainsi, elle n’a pas besoin d’un boîtier isolant extérieur pour protéger l’entrée d’eau durant l’hiver. Dans son cas, le dessous du plancher est entièrement fermé et chauffé à environ 10 °C, ce qui permet de garder le plancher, l’entrée et la sortie d’eau à l’abri du gel.
Il n’existe donc pas une seule méthode, mais bien plusieurs façons de procéder, selon la conception et les particularités de chaque mini-maison sur roues.